Le respect de l’autre

Josée


AVANT-PROPOS

"Être sur le chemin de l’évolution c’est mener une étude" 

(BdM PE-028)

Ces FOCUS sont des espaces réservés aux échanges d'idées pour faire évoluer l'instruction Supra-Mentale de façon créative, collaborative et générative. Prière de ne pas déformer, ni plagier, les transcriptions originales de l'œuvre de Bernard de Montréal proposées pour étude, dont la seule référence est l'audio qui l'accompagne. Un résumé personnel, des citations et/ou des liens sont admis pour initier ces échanges. Vous pouvez proposer un thème, un sujet qui sera mis en ligne après vérification. Aucune inscription ni abonnement n'est requis, l'anonymat est garanti.

** Polémiques stériles et énergivores, non-respect de la parole de l'autre, critiques malveillantes, tribune spirituelle pour ego surdimensionné… iront directement dans la corbeille.


Le respect de l’autre c’est l’introduction de l’autre dans l’expansion de notre conscience du réel. Car l’autre est réel. Un tel mouvement s’inscrit non pas dans un désir mais dans un besoin. Le besoin de respecter l’autre se précise avec l’expansion très graduelle de la conscience. Il y a un temps. Avant ce temps, nous croyons être en mesure de respecter l’autre alors même que nous nourrissons un monde d’astralité qui s’interpose entre nous et l’autre et nous empêche de savoir que l’autre est réel. Savoir que l’autre est réel se précise avec la désastralisation de notre conscience sans quoi celle-ci reste truffée d’attitudes inconscientes qui s’interposent psychiquement entre nous et l’autre.
Il faut saisir que tout est « respectable » chez l’autre sauf ce qui émane d’une attitude de domination à notre endroit. Or, dans un tel cas, à cause de notre impatience d’évoluer, certaines attitudes en nous peuvent être confondues avec du respect. Un exemple d’attitude-confondue-avec-le-respect typique de la phase spirituelle est l’attitude complaisante que nous nourrissons face à l’interlocuteur qui serait dominateur (et même face à celui seulement plus vif que nous). Il n’y a pas de crainte ni de soumission dans le respect, c’est une table rase où l’ego est en paix.
Au moment de nous soumettre à quiconque devant nous, nous nous soumettons déjà à nous-mêmes. Nourrir une attitude inconsciente, c’est déjà être dominé par cette attitude. Être inconscient de nos réflexes, c’est leur être soumis. Le respect de l’autre ne se manifeste psychiquement en nous que dans la mesure où il prend la place qu’a laissée cette soumission en se faisant neutraliser au cours de notre désastralisation.


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Commentaires: 35
  • #1

    Edwige (samedi, 14 juillet 2018 07:55)

    BDM: "Le respect est une mesure de l’esprit et tout esprit qui sait respecter l’autre est dans une plus grande mesure réel, c’est-à-dire libre de la personnalité. Le respect est essentiellement une mesure de l’équilibre d’une personnalité. Plus il y a d’équilibre dans une personnalité, plus il est facile à l’être d’être respectueux vis-à-vis de l’autre. Dès que la personnalité est déséquilibrée, même si l’être se conscientise, même s’il prend conscience de lui-même, un certain temps sera requis pour qu’il puisse être suffisamment dans son esprit, son intelligence, pour que sa personnalité ne fasse pas interférence avec le respect qui est dû à l’homme."

  • #2

    Edwige (samedi, 14 juillet 2018 08:23)

    Le respect des autres passe d'abord par le respect de soi. Quand on reconnait l'importance de se respecter soi-même en se faisant respecter d'autrui, on a les clefs en mains pour comprendre pourquoi l'esprit de l'autre est respectable. Hormis sa personnalité si celle-ci est toxique et/ou dominante, quand bien même cette toxicité et/ou domination seraient des facteurs évolutifs pour l'un et/ou l'autre.

  • #3

    josée (mercredi, 18 juillet 2018 14:58)

    l'autre, qu'il soit involutif ou évolutif, peut présenter un déséquilibre majeur dans sa personnalité de l'ordre de la domination ou encore de la soumission, etc., mais il n'en reste pas moins qu'il a sa raison d'être dans l'existence, dans le réel, dans le cosmos. sa raison d'être implique les détours toxiques qu'il expérimente précisément. en plus de servir des besoins de diversité maximale, chaque cheminement est un travail précis des forces du cosmos à de grandes échelles de temps. chacun à chaque moment est nécessaire à l'ensemble du plan de l'humanité dans la complexité de ses détails karmiques au sein des familles et des infrastuctures sociales en mouvement.
    il y a antipathie ou incompatibilité entre deux egos lorsque le cheminement de l'autre touche au déséquilibre qu'on n'a pas encore intégré.
    est-ce que l'incompatibilité ou l'antipathie qui règne entre soi et un autre ne peut pas être gérée par le respect de soi ?

  • #4

    josée (jeudi, 19 juillet 2018)

    quel rôle doit jouer le respect de soi quand on se force à respecter quelqu'un ? … quelqu'un qu'on a transformé en objet à force de ne voir en cette personne que ses propres images et sentiments ?

  • #5

    Edwige (jeudi, 19 juillet 2018 12:51)

    La personne qui présente ce déséquilibre est en expérience autant pour elle que pour les personnes qui auront à évoluer dans son sillon... En effet, comme un miroir, la situation présente une part de soi qui à atteint le seuil de son expérience et demande à être digérée…

    Il est une nuance de taille qui touche à la tolérance et au seuil de tolérance entre l'incompatibilité, l'antipathie ou la toxicité séparément ou cumulés… le respect de soi implique de discerner ce seuil et d'engager sa volonté, tout en respectant ce qu'est l'autre, pour ne plus se faire vampiriser.

    Nous sommes des êtres énergétiques et nos relations interpersonnelles sont essentiellement énergétiques. Lorsque la relation ou l'échange n'est pas équitable se respecter c'est ce n'est pas prendre la poudre d'escampette mais dire et accepter qu'on ne veut pas de cela dans notre vie…

    Il n'y a pas de respect de soi par la force, l'auto-violence, la persuasion ou les projections de soi sur autrui, le respect de soi coule de source quand il est intégré et ancré en soi et se manifeste dans une volonté inébranlable de plus se faire dominer ni dominer l'autre en l'assujettissant à soi.

  • #6

    josée (vendredi, 20 juillet 2018 15:03)

    comment entendre la voix de la raison ? comment discerner entre l'incompatibilité, l'antipathie ou la toxicité ? ce stade des progrès en respect de soi semble se développer aux dépens d'attitudes spirituelles polarisées en haine, fondées sur la peur et énergivores qui embrument les pensées. comment embrayer de vitesse dans sa détermination à progresser ?

  • #7

    Julie (vendredi, 20 juillet 2018 19:50)

    Rencontrer l'autre à mi-chemin... ça donne lieu à une troisième présence qui est l'échange avec l'autre... en toute clarté, transparence... rencontrer l'autre pour l'autre et pour soi et ce qui passe dans l'échange (l'énergie activée par la communication
    C'est ce qui m'est venu là en quelques minutes de pause...
    Je n'ai pas encore tout lu ce que vous avez écrit avant, j'y reviens, je voulais montrer signe de sens lol

  • #8

    Edwige (vendredi, 20 juillet 2018 20:44)

    Merci Julie, bienvenue dans ces Focus & échanges.
    L’énergie activée par la communication peut être ressentie comme du bien être, du plaisir, de la joie réciproque quand l'échange est énergétiquement équitable... c’est un partage qui peut élever le taux vibratoire, voire rendre euphorique quand la relation est mutuellement respectueuse de l’autre, a l’inverse elle fait chuter ce taux quand il n’y a pas de respect du territoire de l’autre.

  • #9

    Edwige (vendredi, 20 juillet 2018 21:09)

    Josée y' aurait-il une voix raisonnable pour nous faire distinguer quand une relation est incompatible, antipathique, ou toxique? Oui! Le discernement fait appel a ce ressenti parfois très subtil qui nous indique, par des facteurs biochimiques, que nous sommes en présence d'une énergie qui ne nous convient pas. Ce peut être passager comme dans une incompatibilité ou une divergence d'opinion, ou lors d'une rencontre antipathique liée à une personnalité dérangeante, ou durable lors d'une relation toxique, donc non respectueuse, avec un ego vampirique...
    Les attitudes polarisées Amour/Haine de l'autre ou de soi sont parfois des indices de failles qui nous font projeter sur l'autre des sentiments incompris lorsque nos limites entre respect de soi/respect de l'autre sont confuses. La détermination a progresser dans le respect de soi "s'embraye" lorsqu'on arrive a un écoeurement morbide d'être mal dans sa peau à force de fréquenter des personnes incompatibles, antipathiques ou toxiques, l'inverse vaut pour autrui...

  • #10

    josée (samedi, 21 juillet 2018 14:03)

    d'accord, le discernement est une présence intégrale à soi-même, qui peut aussi s'embrayer par un constat sensoriel. on s'aperçoit qu'on est écoeuré d'un certain ressenti bio-chimique si subtil qu'il en était imperceptible, probablement enterré par la quête spirituelle si prenante avec son lot de fausses valorisations. ce ressenti qui est le manque de respect de soi. une présence au corps physique est un moyen efficace de sortir du manque de respect de soi.
    est-ce qu'une présence au corps physique de l'autre durant le conflit est un pas dans la bonne direction ? est-ce essentiel ? peut-on forcer le respect de soi par soi en se positionnant dans un regard physique posé sur autrui qui soit dégagé émotionnellement ? peut-on forcer ce regard tout en portant des failles et donc des sentiments incompris ?

  • #11

    Edwige (dimanche, 22 juillet 2018 09:38)

    Le discernement ne questionne pas il évalue finement... il agit spontanément avec ses ressentis, souvent au plus près de l'intelligence de son esprit. Quand l'ego n'y appose pas sa signature il y a respect de soi et de l'autre, c'est toute la simplicité du discernement...

  • #12

    josée (dimanche, 22 juillet 2018 15:12)

    discernement, encore un synonyme de respect de soi, de même que puissance, aplomb, certitude de sa propre cohérence. nul n'est besoin alors de se remémorer ce qu'a dit sa collègue sur sa façon de faire. la table est rase. je peux seulement comprendre ce qui manque à ma cohérence, comme quoi souvent dans mon cas, il y a carence de présence sensorielle. mais penser expressément à valoriser la présence sensorielle revient à me remémorer d'une façon de faire, autrement dit, à apposer la signature de mon côté comptable.

  • #13

    Edwige (lundi, 23 juillet 2018 06:44)

    Le discernement aide a ajuster ses comportements face aux attitudes de l'autre sans mode d'emploi. L'ego n'est pas en quête de médaille à chaque confrontation, il est capable de plier bagages tel un roseau devant la rigidité du chêne, il se respecte lui en respectant ce qu'est l'autre.

  • #14

    josée (lundi, 23 juillet 2018 14:12)

    le désir de perfection nourrissant de la polarisation, il suscite mille réflexions qui demeurent inconscientes tant que le désir est inconscient. le désir de perfection doit être évacué pour que la parole soit intelligente, sinon elle ressemble à une vaine tentative d'élaborer un mode d'emploi sur tout.

  • #15

    Edwige (mardi, 24 juillet 2018 07:57)

    Absolument en accord avec cette observation, j’eusse aimé la faire descendre moi même... �

  • #16

    josée (mercredi, 25 juillet 2018 16:10)

    le respect de l'autre, quel que soit le contexte, est une réponse de l'être à la tyrannie du périsprit sur son goût en cours de manifestation. la sensibilité augmentant, l'être ne peut plus étouffer comme avant. dans la puissance croissante de son autorité, il se dresse contre l'englobement des voiles qui empêche la réalisation de son besoin d'air. l'être a le besoin et le goût de respecter l'autre.

  • #17

    Edwige (mercredi, 25 juillet 2018 21:48)

    La tentative d'élaborer un mode d'emploi sur "comment faire pour être dans le respect de l'autre" s'apparenterait à écrire un livre dans la série pour "les nuls", "respect de l'autre pour les nuls. On n'est pas nul si notre façon de respecter l'autre correspond à notre façon de se respecter soi... C'est peut être le début de réalisation que le périsprit était un frein au respect de l'autre et de soi car les voiles en questions furent trop épais durant l'involution?

  • #18

    josée (jeudi, 26 juillet 2018 19:36)

    je suis d'accord. le respect - que ce soit le respect de soi ou que ce soit le respect de l,autre -est manifesté beaucoup plus naturellement quand l'ego a un moins grand nombre de voiles le séparant du réel. le désir de rationnaliser et l'impatience mettent la charrue devant les bœufs.

  • #19

    josée (jeudi, 09 août 2018 14:55)

    se respecter c'est être très très proche de soi en dépit de tout appel à la dispersion habituelle.

  • #20

    Edwige (vendredi, 10 août 2018 15:19)

    Oui et se respecter c'est également prendre soin de soi dans tous les plans de sa vie sans jamais permettre empiètement et ingérence extérieure et/ou d'autrui.

  • #21

    josée (samedi, 11 août 2018 12:54)

    exactement. se respecter c'est se choisir et se privilégier comme affaire à respecter.

  • #22

    Edwige (vendredi, 17 août 2018 07:14)

    Respecter l'autre c'est aussi le savoir imparfait, rempli de failles astrales et de paradoxes car "cheminer" avec lui nous rend intelligents tous les deux.

  • #23

    josée (vendredi, 02 novembre 2018 21:22)

    dépolariser graduellement notre vie relationnelle est la seule façon de dépolluer et d'horizontaliser notre "relation" avec l'esprit. c'est le contrat d'une vie par lequel l'homme cessera d'aimer Dieu et commencera à aimer son prochain, réellement. car l'amour spirituel du prochain n'est rien que de l'amour envers Dieu (visage primitif de l'esprit). par spiritualité on déploie très subliminalement gentillesse, accommodation, charité, serviabilité, dévouement et tout ce qu'on croie très subliminalement qui va plaire à "Dieu". j'ai aimé spirituellement les membres de ma famille toute ma vie : je ne les ai jamais respectés.
    la brume bleue empêche de nous mettre les yeux en face des trous, de faire face à la musique qui nous a fait marcher au pas, de nous en désenvoûter et de monter à notre rythme à l'assaut du contact cru avec autrui.
    c'est un processus qui recèle son propre agenda. l'ego spirituel veut toujours mettre la charrue avant les bœufs mais la violence de la volonté n'est de mise que face à l'événement mis au programme comme un poil sur la soupe de la bonne volonté, cette ratatouille de l'image flatteuse.

  • #24

    Edwige (mardi, 06 novembre 2018 09:32)

    La dépolarisation dans toutes les sphères de nos vies semble être le but principal de l'entrée dans cette 4ème dimension qui est le plan Supra-Mental. Je commence à douter que l'esprit veuille fusionner avec un ego qui réussi, envers et contre tout, d'habiter ce plan et de garder ses attributs… Il semblerait que ça existe et cela confirme que l'ego dans la matière peut être plus puissant que l'esprit dans les éthers et que tout a sa place pour aiguiser notre discernement. Je ne crois pas non plus qu'aimer son prochain soit le but ultime dans cette dimension tant que l'ego, dans ses désirs obsessionnels d'évoluer et d'avoir pignon sur rue, prône à coup de citations flatteuses et trompeuses ce que devrait être l'Amour réel… Pour ma part il n'y a pas d'Amour Réel tant qu'il y a de la mémoire et de l'ego dans l'homme... De surcroit pourquoi chercher l'Amour Réel, alors que nous avons du mal a respecter et a aimer ce que nous sommes dans toutes ces astralisations qui nous rendent imparfaits...

  • #25

    josée la haye (vendredi, 07 décembre 2018 15:54)

    rien ne se cherche, tout se trouve soudain un beau matin. il y a un prérequis pour trouver, et ce n'est pas le beau matin, c'est la transparence. tant qu'elle n'est pas totale, la transparence rend suprasensible. c'est dans le processus de complétion de la transparence que les relations humaines en place autour de soi dévoilent leur vraie nature exempte de respect (de la part de soi envers chacun de ces personnages qu'on croit aimer). il y a ces attitudes susceptibles et arrogantes qu'on incarne sans s'en douter et qui constituent très normalement l'opacité de cet ego en voie de devenir transparent. seule la transparence aide à en prendre conscience. et cette transparence qui est le prérequis pour tout trouver, qu'a-t-elle comme prérequis elle-même ? la volonté. or la volonté ne peut ne développer que dans la mesure où il y a instauration du respect de la présence de l'autre dans sa vie. l'autre est ce qu'il est et n'appartient qu'à lui-même. ce principe est une loi et a pleine autorité sur l'ego. ce principe force la main à la volonté.
    si un ego en voie de devenir transparent traverse un épisode où il est occupé à en vouloir à quelqu'un, il va souffrir plus que s'il était encore tout opaque. sa part déjà transparente le fait souffrir à cause de sa part encore opaque. chaque couche de l'opacité (chaque attitude inconsciente) ne fait vibrer l,ego qu'à de l'événementiel qui a pour but de le faire vibrer. au même moment, la part transparente ne veut plus ENDURER toute la phénoménologie de cette tension particulière. après une vie à s'endurer, c'est l'arrivée du réflexe intelligent. enfin l'ego veut réellement réduire la souffrance qu'il ressent à haïr autrui. enfin il rassemble sa dernière énergie pour gagner sur sa part opaque. il s'agit d'énergie : il se lance non dans l'autoanalyse etc mais dans la violence de sa volonté, conduit par l'autorité absolue du droit d'autrui à être ce qu'il est.
    l'ego est capable d'éradiquer n'importe quelle attitude irrespectueuse qui l'anime, même si elle l'a bien imprégné magnétiquement. j'aime quand tu dis "que l'ego dans la matière peut être plus puissant que l'esprit dans les éthers". c'est d'ailleurs dans cette direction (vers l'esprit dans les éthers) qu'est de mise la violence de la puissance de l'ego. oui la puissance de l,ego n'est de mise que si elle est adressée à la machine astrale invisible. si l'ego qui souffre se tourne vers la personne qui fait partie de l'événement pour exprimer son indignation sans être d'abord passé pars ce rapport de forces avec "l'esprit dans les éthers" pour se désémotiver, il reste motivé à en vouloir à l'autre. ainsi il ajoute une couche supplémentaire d'événementiel. quand sa transparence est suffisante pour qu'il capte les enjeux énergétiques, il se tourne vers la machine astrale invisible pour exprimer sa colère à son intention. alors seulement, il élimine une couche à son opacité. cette façon de détourner le cours normal de l'émotion garantit le respect de l'autre. il donne une chance au coureur et évite le malentendu et l'injustice, si récurrents. surtout il permet à l'ego de perfectionner sa communication sur le plan humain en la perfectionnant sur le plan occulte. ça a pour conséquence de progresser vers l'éventualité de s'allier un jour avec un compagnon de route intelligent.

  • #26

    Edwige (lundi, 10 décembre 2018 20:11)

    En te lisant ceci m'est venu qui a débouché sur un article "Contrôler l'ascenseur émotionnel" que j'ai spécialement conçu à ton attention... en attendant un autre sur la culpabilité...
    Si nous savions que nous sommes sans défaut et sans qualité nous serions libre de la polarité, sans polarité nous serions libérés du plan astral et de ses parasites! Si l'humain était réellement conscient, v/s libre des parasites et des engrammes, il ne souffrirait plus. Ça ne veut pas dire qu'il serait heureux, ne pas souffrir c'est être bien dans sa peau et être bien dans sa peau c'est ne pas être prisonnier de sa souffrance. Si l'humain était conscient du double mental, il pourrait faire une gestion intelligente de sa souffrance afin de ne pas perpétuer dans sa conscience le mal de sa mémoire, il aurait toujours le même problème mais il ne le vivrait pas de la même façon.

  • #27

    josée (samedi, 23 février 2019 01:02)

    l'utilisation de la mémoire chez un homme en voie de conscience n'est plus le fait du karma mais celui de la créativité du double. alors un être humain qui deviendrait conscient de son double à 100% aurait quand même toujours le même ''baggage'' mémoriel mais il n'aurait plus le fardeau de ce baggage puisqu'il serait extrêmement dynamisé à contester toute resurgescence de sa mémoire que lui génèrerait son double sur le plan mental. l'âme (la mémoire) devient un terrain de jeu, une arène de rencontre, un projet de démantèlement intégral de la magnétisation émotionnelle. d'ailleurs la seule chose qui empêche de voir le processus aussi objectivement c'est l'émotion, qui est si magnétique, et pour cela si torturante.

  • #28

    Edwige (lundi, 25 février 2019 09:48)

    Un être humain qui devient conscient de la créativité de son double à 100% sait utiliser l'énergie du ''bagage'' mémoriel sans besoin de contester quoi que ce soit, l'âme n'étant plus que la réserve d'énergie qui a servie à sa fusion avec l'ego, l'esprit et les 3 cerveaux matériels

  • #29

    josée (dimanche, 07 avril 2019 14:46)

    tout est dans notre relation à notre double, qui fut dans l'involution diffusée à travers la machine de l'astralité luciférienne utilisée comme incubatrice des corps subtils, et qui est dans l'évolution en refonte toujours renégociée.
    juste depuis deux ans, je suis passée de me plaindre de ma vie... à comprendre théoriquement qu'il me fallait contester le double... à reconnaître qu'en fait j'en étais encore à adorer le double et que c'est de là que je peux rebondir vers ma contestation de toute ces spiritualité qui me torture… le respect de soi demande de voir en quoi on ne se respecte pas par impatience d'évoluer.
    chacun vit ses rebondissements et je me rappelle comment bernard qui a vécu le bras de fer le premier et s'est tant indigné de la manipulation a fini par dire qu'il comprenait que le double avait toujours raison, comme tu dis au no28, un mois ou deux avant de mourir. le message est absent de 95% de son oeuvre mais il ressurgit avec le poids des dernières paroles.

  • #30

    Edwige (lundi, 08 avril 2019 16:07)

    Bernard qui "rebondit", avant de s'éteindre, pour dire qu'il "comprenait que le double avait toujours raison"… Si ce message est absent de 95% de son œuvre et qu'il ressurgit avec le poids de ses dernières paroles alors là chapeau bas l'artiste!!!… C'est la meilleure révérence qu'on peut lui faire, d'autant que pour ma part je considère que Bernard n'a jamais été aussi vivant que mort… Ce n'est pas une métaphore… ça démontre que le respect de soi inclue avoir de la patience avec l'esprit qui nous fait évoluer. En devenant conscient de la créativité de la lumière de l'énergie de notre diamantaire on apprend à notre double à utiliser l'énergie du ''bagage mémoriel" sans désir de le contester. Même l'âme ne cherche plus d'expérience, ni à dominer l'ego, elle se respecte aussi dans sa fusion avec lui, avec l'esprit et les cerveaux matériels et éthérique.

  • #31

    Josée (vendredi, 12 avril 2019 18:14)

    Le summum d'amour spirituel que je peux avoir est toujours adressé à jean-paul boucher, 1939-2003. Je fusionne, je me déspiritualise d'arrache-pied vis-à-vis mes points faibles, mais mes moments d'amour pour Bernard augmentent en spiritualité. L'amour spirituel je l'ai senti et dépensé abondamment pour des gens qu'avec le temps j'ai appris à respecter du moins suffisamment pour réaliser la différence entre respect et amour spirituel. J'en suis venue à ce constat général que l'un et l'autre ne cohabitent pas et que finalement - j'avais beau nager dans l'amour spirituel - je n'avais jamais respecté personne jusqu'à récemment. Et donc, ce petit bonhomme élégant, cet instructeur, à cause des sommets d'amour spirituel qu'il m'inspire, m'accule avec une force toujours grandissante, au mur de mon incapacité de le respecter. Et moi, même si ce mur recule dans le sens que je développe le respect qui est science et délivrance, j'ai ce mur, qui est une émotion puérile. Parfois le respect est difficile à cause de la rancune, parfois c'est à cause de la câlice de spiritualité angélique, mais ça reste toujours à cause d'un manque de maturité.

  • #32

    josée (vendredi, 12 avril 2019 21:03)

    être spiritualisé = penser
    penser = croire
    croire = juger le mouvement de son énergie à partir de sa mémoire individuelle nourrie de mémoires collectives

  • #33

    Edwige (samedi, 13 avril 2019 12:19)

    Qui est ce Jean-Paul Boucher? Serait-ce Bernard Boucher alias de Montréal?
    Je suis ok que respect de l'autre ne fait pas bon ménage avec l'amour spirituel pour cet autre. C'est encore de l'astralisation de la conscience qui fait barrage à la maturation d'un égo distancié entre le "message" et le "messager". A écouter ton expérience, entre les lignes, ça confirme mon ressentie d'avoir eu la chance de pas connaître cet instructeur au risque de tomber dans les mêmes pièges involutifs de ces années, pas si lointaines que cela.
    Ce qui reste de lui me permet d'avancer qu'on n'aime pas Bernard et qu'on ne l'écoute pas non plus, on vibre à l'instruction qu'il a descendu sur terre… ensuite on l'étudie objectivement, c'est ce que nous tentons de faire ici dans Focus. À la limite cette instruction ne lui a jamais appartenue, aujourd'hui elle est à disposition de tous et chacun en fera ou non sa propre affaire.

    La pensée nous fait croire que nous sommes plombés et immuables, alors que dans notre intimité nous bougeons à chaque nanoseconde, avant d'ouvrir la porte aux visiteurs dont le sac à dos est chargé de mémoires qui ne nous appartiennent pas… Bernard, visiteur comme nous sur terre, avait aussi ses mémoires...

  • #34

    Rachel (mercredi, 03 juillet 2019 18:17)

    Commentaire 25
    Merci pour cette vibration si précise et si juste.
    Je n'ai pas encore tout lu mais quel régal.
    Synchronicité je suis tombée ce matin sur "différence entre l'esprit et le double' et si d'habitude les sujets sur l'amour me gavent de minauderie là Bernard aborde le sujet ce qu'il fait assez peu souvent mettant surtout l'accent sur la volonté et l'intelligence.

    Suite à cet audio je repensais à" se libérer du connu" où l'amour est abordé de belle façon par Bernard et décrit comme du "Respect intégral".

  • #35

    Edwige (mardi, 24 mars 2020 09:23)

    A lire une autre notion du respect dans le besoin d'échanges de l'être conscient:
    "Vous ne pouvez pas dissocier le respect de l’amour.
    L'amour est à l'émotion ce que le respect est à l’intelligence.
    Le respect c'est l'amour dans l'intelligence.
    Le respect c'est l'amour dans le mental."

    "Quand un être est conscient, plus il est conscient, moins il aime dans l'émotion, parce que c'est très souffrant, aimer dans l’émotion pour un homme conscient. Mais donc il va aimer dans le mental donc il rencontre une personne, il aime la personne mais mentalement"

    "Vous pouvez respecter l'homme, à différents niveaux, dans différents temps, sous différentes circonstances, pour différentes raisons et vous pouvez en arriver à ne plus respecter l'homme que vous avez respecté, parce que vous avez vu qu'il n'avait pas la force intérieure, pour en arriver à intégrer son énergie, pour en arriver à individualiser son être. "

    "vous pouvez rencontrer un homme à un certain niveau et le respecter, parce qu’il y a, à ce niveau-là en échange, il y a à ce niveau-là, il y à ce niveau-là une certaine sensibilité, vous traitez avec lui pendant quelques mois, quelques années, il demeure au même endroit, vous ne pouvez plus le respecter mais vous êtes capable de continuer à l'aimer".

    "Si vous enlevez le respect, si vous ne respectez plus un homme, dans ce sens que vous ne lui voyez plus l'intelligence, vous ne lui voyez plus l'intelligence que vous auriez vu auparavant. À ce moment-là vous êtes obligé où l'homme sera obligé, de retirer le respect qui est une forme d'égalisation de l'énergie de l'amour entre lui et vous et il gardera simplement l'amour".

    "Donc un homme qui aime universellement l'homme, ne peut pas nécessairement avoir avec lui directement des alliances.
    Si un homme entre dans une évolution de cet amour-là sur le plan mental et qu'il s'amène à le personnaliser, il aura avec lui du respect, et c’est au niveau du respect, que les hommes conscients feront des choses entre eux, ce n'est pas au niveau de l'amour".

    "Le respect par contre est une force raisonnable, c'est l'amour amené à un niveau raisonnable, mais pour qu’il y ait raisonnabilité dans cet amour-là, c'est-à-dire respect, il faut que l'homme avec lequel vous avez ce respect soit capable de démontrer qu'il a suffisamment de conscience pour être dans son être, sinon il vous vampirise, sinon vous devez, il devient pour vous un laquais, sinon il devient une victime de votre conscience, vous le magnétisz, donc vous ne lui rendez plus service et à un certain moment de son évolution, l'homme conscient sera obligé de couper ses liens avec des hommes, parce que il saura que ses hommes ne peuvent plus aller plus loin et il permettra ainsi qu’ils s’acheminent, pour que dans cette solitude, ils puissent se retrouver et probablement plus tard l'homme conscient renouvellera ces liens avec eux, mais a un autre niveau, dans d'autres circonstances qui ne feront pas partie de sa vie aujourd'hui."